La peinture à l’huile, largement utilisée, recouvre de nombreuses techniques, propres à chaque époque (classique, impressionniste…) et même à chaque artiste en fonction des effets recherchés.
Avant son apparition au 15ème siècle, les peintres siennois et florentins, qui ont dominé la peinture d’Italie centrale au 13ème et 14ème siècles, utilisaient des peintures à l’eau, comportant des liants divers, le plus souvent de l’œuf utilisé seul (tempera maigre) ou additionné d’huile de lin (tempera grasse).
Même si la tempera, qui se travaille par superposition de couches, a été largement délaissée au profit de l’huile, elle reste prisée par certains artistes, notamment anglo-saxons, car son rendu est particulièrement lumineux .
La dorure à la détrempe ou à la mixtion permet de créer des oeuvres très décoratives, inspirées de modèles anciens ou plus contemporains. L’or tranche en effet sur les couleurs ce qui fait ressortir le sujet.
La dorure à la détrempe (à l’eau) consiste à appliquer la feuille d’or fin sur du bois apprêté (assiette). L’effet obtenu est d’une grande finesse et le polissage à la pierre d’agate permet de mettre en valeur certains détails.
La dorure à la mixtion (à l’huile), utilisée depuis le 19ème siècle par exemple par Klimt, autorise une application de la feuille d’or sur des supports variés. Cette technique est par ailleurs bien adaptée à la pose de feuilles d’argent ou de cuivre.
La peinture acrylique, composée de pigments mélangés à des résines synthétiques, est apparue dans les années 60. Elle convient donc aux réalisations contemporaines.
Elle est également appréciable pour les panneaux décoratifs en raison de son rendu couvrant et lumineux ainsi que de sa grande résistance. Les vernis acryliques sont en effet lessivables à l’eau.